SUICIDE
DANS LES TRANCHÉES
Je connaissais un
gars, un simple soldat
Qui riait à la vie, en attendant de la joie,
Dormait profond dans la nuit solitaire
Et dès le matin se mettait à siffler.
Dans l'hiver des
tranchées, sombre, effrayé,
Avec les obus, les poux, le rhum qui manquait,
Il s'est mis une balle dans la cervelle
..............................................................
Et de lui personne
n'a plus parlé.
O vous, foules béates aux regards qui flambent
Quand vous acclamez les soldats qui passent,
Filez chez vous et priez de ne jamais connaître
L'enfer où s'en vont rire et jeunesse.